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Meeting G. Salcedo - Fédérales '107

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Gaspard Salcedo
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La Frôce, avec vous !

Grand meeting de campagne de Gaspard Salcedo

Liste menée par l'Union de la Droite Frôçeuse




L’équipe de campagne avait choisi Aspen comme lieu de grand meeting, comme clin d’œil à Salcedo qui en avait été maire, et en soutien à Valentin Brimont qui en briguait le poste de président de la Métropole. Après deux heures de chauffage de salle, Salcedo déboula sur la scène.

Mesdames et Messieurs !

Aujourd’hui je vous parlerai de vous. De votre histoire. On ne parle pas assez de vous, les frôçeux. Comme si c’était démodé, de parler de la Frôce et des frôçeux. On ne met pas assez l’accent sur vos efforts, qui rythment vos journées de travail et souvent aussi votre vie privée. On ne fait pas assez de discours sur vos besoins. On vous ignore, le plus souvent, et on ignore vos vies.


(Applaudissements)

La classe politique actuelle vous mérite-t-elle ? Je suis convaincu que non. Je suis convaincu que l’on ne fait pas assez pour vous, que vous méritez mieux. Regardons un instant ce qu’ils ont fait, par pure idéologie, par pure doxa marxiste aveugle qui ne connaît pas votre quotidien.

(Huées)

Abolition des frontières et de toute politique migratoire. Parce qu’ils ne savent pas ce qu’est l’honneur de la Frôce, ils ont décidé d’abolir les attributs principaux qui fondent une Nation. Ils ont réussi à faire croire que le progrès, c’était un pays ouvert à tous les vents ! Ils ont réussi à faire croire qu’être frôçeux et être étranger, c’était la même chose ! Mais c’est faux, et c’est humiliant. C’est humiliant pour tout le monde. C’est humiliant bien sûr pour le frôçeux, à qui l’on dit que finalement son argent donné à l’État ou à la sécu, tout le monde a droit d’en profiter, même ceux qui n’ont jamais rien fait pour la Frôce. Mais c’est humiliant aussi pour l’étranger qui arrive en Frôce avec la volonté d’apporter sa pierre à l’édifice, de respecter les lois de la Frôce et les frôçeux, et qui voit que ses efforts ne sont pas plus récompensés que l’autre étranger qui ne souhaite que profiter ! Ce système altermondialiste n’apporte que de l’humiliation !

(Applaudissements)

Ces frontières ouvertes, ces conditions ultra-laxistes d’adoption de la nationalité, elles sont créatrices de colères et d’inégalités. Non, la Frôce ne peut pas accueillir tout le monde. Désormais, il y aura des quotas migratoires. Le droit d’asile sera bien entendu respecté, mais ceux qui ne viennent pas d’un pays où leur vie est en danger devront avoir une bonne raison de venir en Frôce : soit qu’ils viennent sur des quotas étudiants, soit qu’ils viennent en apportant des compétences dont nous avons besoin. Et pour devenir frôçeux, ils devront respecter le drapeau, connaître la langue et respecter la loi ! C’est la base de toute société humaine, c’est la base de tout contrat social, je ne vois pas pourquoi la Frôce vaudrait moins que les autres et devrait y échapper !

(Standing ovation)

Ce n’est pas le seul exemple d’aveuglement idéologique sur lequel nous devrons revenir. Regardez-les. Ils se congratulent entre eux d’avoir nationalisé des laboratoires pharmaceutiques et de ne plus reconnaître les brevets de médicaments. Mais où sont-ils, du même coup, ces médicaments innovants qui sont disponibles partout ailleurs pour le cancer ou les maladies rares ? Ils sont chez nos voisins, là où ils sont reconnus et disponibles. Et qu’advient-il de nos proches qui souffrent et n’ont pas accès aux thérapies de pointe ? Ils meurent dans nos hôpitaux publics, et parfois, quand ils sont très riches, ils peuvent passer la frontière pour se faire soigner. Est-ce cela la justice sociale de la gauche ? Je réformerai en profondeur la santé afin que les cotisations sociales et patronales baissent, car je suis convaincu que tellement d’argent est gaspillé par notre système que l’on peut en même temps baisser le prix fou que les frôçeux paient pour leur santé, et avoir en même temps une meilleure qualité de soins.

Je reviens de loin. Je reviens de loi pour redonner à la Frôce sa force et sa grandeur, pour cesser l’humiliation permanente. Je reviens pour augmenter le salaire des policiers fédéraux ainsi que leurs moyens, et pour faire en sorte qu’ils soient respectés et puissent lutter efficacement contre les pédophiles et les terroristes. Je reviens pour augmenter le budget de la recherche et faire en sorte que, demain, la Frôce puisse innover à nouveau. Je reviens pour garantir aux travailleurs frôçeux la liberté, la tranquillité, et des impôts qui baissent. Car oui, nous baisserons les impôts fédéraux !

Faîtes le bon choix, celui de la Frôce ! Merci à vous !

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Chancelier Suprême, en charge de la Santé et des Affaires Sociales.
Ancien Ministre.
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Karl Lacroix-Hanke
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L'ancien Président de la République, Louis-Damien Lacroix de Beaufoy avait voulu assister au meeting de son ami, Gaspard. Le vieil homme avait du mal à marcher, alors pour le ménager, on le déplaçait en chaise roulante.

Sa présence ne laissa pas indifférent les militants qui s'étaient rassemblés. Certains le saluèrent, parfois enthousiastes, souvent impressionnés. Il était prévu qu'il parle, juste après Gaspard. Aspen n'était pas très éloignée de Vauxin.

Si au début du voyage, l'état de Lacroix inquiéta, à mesure que les kilomètres furent avalés, il sembla regagner en énergie. Quand Gaspard eut terminé son intervention, Louis-Damien se leva, avec l'aide de quelques assistants et avança, sa canne dans une main, une jolie demoiselle lui soutenant l'autre bras, jusqu'au pupitre. Pas de feuille de papier, rien. Il n'en avait pas besoin.

Malgré l'âge qui l'avait courbé, sa silhouette grande et asséchée était toujours reconnaissable, charismatique. Il y eut une ovation dans la salle. Il attendit quelques instants, avant de commencer à parler, que le calme ne revienne.


Bonsoir à toutes et tous,

Je vous rassure, ce n'est pas une réunion pour personnes du troisième âge qui est organisée ce soir. A la rigueur, me concernant, disons qu'il s'agirait plutôt de la promenade d'une momie...


(Rires)

Mais, trêve de plaisanterie. Momie ou pas, l'essentiel est d'être jeune dans la tête, d'avoir des rêves, des idées, des projets. C'est exactement comme ça qu'est Gaspard, voyez-vous. Il a la Frôce dans l'âme et une vision de l'avenir. J'ajouterais qu'il a aussi la sagesse des années.

La Frôce est un pays vivace qui ne cesse de nous surprendre. Elle est le berceau de passions qui nous ont conduit à nous écharper sur des débats, à nous unir pour des causes justes, à nous émanciper, chaque fois qu'une autorité trop rigide tentait de nous lier à elle. Notre beau pays, nous l'aimons, au point de le servir à notre façon. Il y a celles et ceux qui s'engagent en politique, pour nourrir le débat démocratique. Il y en qui travaillent au quotidien, dans des hôpitaux, dans des entreprises "made in chez nous" comme j'aime le dire. D'autres font briller notre société de par leur créativité, leur inspiration.


(Applaudissements)

Chacun d'entre vous l'a bien compris, il est une composante indissociable, indispensable de notre société. Gaspard aussi. Je me rappelle du jour où il m'a annoncé qu'il voulait se présenter aux élections fédérales. Il ne m'a parlé de gloire, de ce que ça lui apporterait. Il a tout de suite évoqué son projet : orienter la Frôce vers la modernité, vers davantage de pragmatisme et d'audace. De l'audace, oui. Il en faut quand on a été enterré politiquement de façon assez brutale, au tout début de sa vie militante. De l'audace il en faut, pour pointer ce qui ne va pas dans notre société, même quand ces mesures ont été mises en place par des alliés, par son propre camp.

Je suis venu ce soir, pour soutenir un ami, certes, mais pas seulement. Je crois qu'après ce que notre pays a traversé, il est nécessaire d'avoir un capitaine qui ne se préoccupe pas de sa carrière mais bien de vous. Il ne vous parlera pas de lui, parce qu'il est trop modeste pour cela. Mais le Gaspard que je connais, depuis plusieurs années, il parle, il analyse, il dénonce des injustices, des non-sens politiques. Il n'a pas peur de se critiquer lui-même. Ce sont des qualités indispensables, lorsque l'on dirige une puissance comme la nôtre. Je crois en son projet. Il y a bien évidemment des points sur lesquels, nous ne sommes pas tout à fait d'accord, mais c'est le jeu politique qui veut cela.

Je suis au crépuscule de ma vie, et pourtant, la perspective que demain, vous soyez entre les mains de Gaspard me rassure autant qu'elle ravive la flamme.


(Applaudissements)

Mesdames, Messieurs, dans quelques jours, vous devrez voter pour le projet qui représente le mieux l'essence de notre pays. Vous le ferez en votre âme et conscience mais je vous demande de vous rappeler de cette phrase : "L'ambition personnelle n'est jamais une qualité. Parce que lorsque ç'en est une, on la nomme l'abnégation". L'abnégation, c'est ce qui me pousse à venir soutenir Gaspard ce soir. Et c'est ce qui me conduira à voter pour lui.

(Applaudissements accompagnés de l'approbation manifeste du public)

N'oubliez jamais vos rêves et n'oubliez jamais que la flamme intérieure ne s'éteint jamais. Gaspard en est le parfait exemple. Un peu de rêve, un peu de réflexion et le brasier peut reprendre, plus ardent que jamais.

Vive Gaspard, vive la Frôce !


Louis-Damien salua la foule, avant d'être reconduit à son fauteuil par l'équipe de campagne de Gaspard. Quand il fut installé dessus, il essuya son front d'une main tremblante. L'intervention, si elle semblait anodine pour beaucoup, l'avait fatigué. Son visage ridé et creusé avait pris vingt ans. On lui apporta de l'eau, sous quelques regards inquiets. Il y avait bien une différence entre l'homme qui s'était exprimé de façon plutôt claire face au public, et celui qui se sentait de plus en plus las de la vie. Lacroix sentait que son palpitant s'emballait un peu, mais comme d'habitude, il n'en tint pas compte. Il taquina un peu Gaspard :

- C'est toi qui m'invites à manger, Gaspard. Pour la peine que je me suis donné, tiens !
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